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Quatrième Chronique

Ohlala... Ohlala... Si j'écris aujourd'hui cette quatrième chronique, c'est pour remercier tous les gens qui m'ont soutenue pour que mon blog tourne. C'est vraiment gratifiant de voir que les gens apprécient mon blog, et qu'il me permettent de le faire connaître. Surtout quand je leur ai rien demandé.

Je ne comptais plus l'écrire, cette chronique, parce que mon ordi avait planté, et que c'est rageant de tout réécrire après un beug. Mais voir qu'il y a des gens que je ne connais pas qui me soutiennent me réjouit, aussi, je fais l'effort. Et je vous la dédicace ! <3

 

Coucou cher journal !!

Oui, je sais, ça fait un moment que je n'ai rien écrit. Mais, vois-tu, j'ai été assez occupée, et puis il ne s'est pas passé grand chose d'étrange... Jusqu'à aujourd'hui ! Mais laisse moi t'expliquer.

Bon, alors, le matin, quand je vais au lycée, j'ai un petit bout de chemin à faire à vélo pour aller à mon arrêt de bus. Je le laisse là-bas pendant la journée (les voleurs sont rares de part chez moi, et en plus il s'agit d'une bicyclette que mon père avait quand il était jeune et que déjà, il l'avait récupéré dans une benne. C'est pour te dire !) et je rentre avec le soir. Mais bon, mes parents me font partir bien trop tôt, et j'ai le temps de traîner en route et d'attendre encore un peu mon car une fois arrivée à l'arrêt. En plus, je suis la seule à le prendre à cette heure-là. Alors, bon, le matin, ça n'est pas très rassurant, surtout l'hiver, de se retrouver toute seule dans le noir, dans le froid, à attendre un car. Et en plus, dans le marais, il a souvent des bruits bizarres. J'avais donc souvent peur, le matin.
Et puis un matin, lorsque je suis partie de la maison, j'ai vu un héron, sur le bord du chemin. C'était bizarre, parce qu'il n'y a pas de point d'eau près de chez moi. Enfin, il y a les marais, mais un héron, ça ne vit pas dans les marais ! Tu me diras, c'était peut-être un héron étrange, qui aimait vivre dans les marais, et pas près des lacs ou des rivières.

Je n'avais pas remarqué tout de suite. Non, parce qu'il était dans les hautes herbes. Bon. Donc, en sortant, je voyais ce héron, qui me regardait, et qui semblait attendre quelque chose. Je ne savais pas ce que c'était, et j'ai donc pris le parti d'aller voir ailleurs si j'y étais. A peine ai-je enfourché ma bicyclette que le héron s'est envolé. Et quand j'ai levé les yeux au ciel, tout en pédalant, je l'ai aperçut, qui volait dans la même direction que moi. Je ne me suis posée des questions que lorsque je l'ai vu atterrir en face de mon arrêt de bus. Avoue que c'est quand même bizarre ! Mais bon. Je sais que tous les goûts sont dans la nature, et je pariais encore pour le hasard, ou une lubie étrange de la part du héron. Alors, je l'ai regardé, et c'est là que j'ai remarqué qu'il lui manquait une patte. Et là, j'ai reconnu que c'était un héron très fort, parce qu'il ne tanguait pas, il se tenait très droit, aussi droit même, qu'un héron avec ses deux pattes. J'étais pleine d'admiration pour l'oiseau quand mon bus est arrivé. Je lui ai lancé un "salut !" histoire de dire, et je suis partie au lycée.

Depuis, tous les matins, le héron m'attend devant ma porte, fait le chemin avec moi, et attend le bus, comme s'il allait le prendre. Sauf qu'il s'en va quelques secondes après que je sois montée dedans. A force, tu sais, je l'ai pris pour un ami, et le matin, quand j'ai peur du noir un peu trop profond de la campagne, je lui parle, de tout et de rien. Comme ça, j'ai moins peur, et peut-être que le héron se sent moins seul.

Quoiqu'il en soit, il m'a accompagnée pas mal de matins. Et puis moi, tu sais, partant toujours des réflexions que je t'ai donné plus haut, je ne voyais pas pourquoi je t'aurais raconté tout ça. Mais ça à changé la semaine dernière.

Vois-tu, jeudi dernier, il n'était pas là. Et jeudi dernier, un nouveau est arrivé dans ma classe. Tu me diras, c'est juste une coïncidence, il n'y a rien de bizarre. Mais vois-tu, le nouveau, il lui manque une jambe. Et j'ai rien réfléchit, c'est la même jambe qui lui manque que le héron ! Alors, tu vois, comme je suis plutôt curieuse, je suis allée le voir, et on a causé. Étrangement, il en savait pas mal sur ma peur du noir... Et a force de discuter, il m'a apprit qu'il allait emménager dans la maison la plus proche de la mienne (elle n'est pas à côté non plus, mais c'est la plus proche). On sera désormais deux, à prendre le bus à mon arrêt, le matin.

Par contre, cette fois-ci, ça me fait vraiment flipper...

 



20/12/2009
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