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Les pintades suicidaires - La nuit au Colisée

Je suis en train de réécrire les pintades. J'ai vu que cet épisode semblait avoir du succès, mais je le change quand même. Dites-moi quelle version vous préférez !



  Reprenons. De nos temps, il existe une confrérie plus secrète et plus sectaire que celle des francs-maçons : les pintades suicidaires. Leurs activités tiennent du mystère le plus complet, personne n'ayant jamais pu les percer. Leurs membres sont d'une absolue discrétion, c'est pourquoi nous ne connaissons ce mouvement que d'après les agissements d'Anne et Anne. Ce sont les deux membres les plus célèbres de la confrérie. Et malgré leur célébrité, personne n'a pu deviner de leur comportement les activités et les buts des pintades suicidaires.

 

  Elle devinrent célèbres suite à un incident qui survint quelques temps après l'affaire de la fille qui parlait aux montres.

 

  La classe d'italien avait organisé un voyage à Rome. Faute de participants suffisants, ils avaient demandé à la classe de latin  de les accompagner. Et faute de latinistes, ils demandèrent à qui voulait pour combler les sièges du car. Bien sûr, Anne et Anne, qui n'étudiaient aucune de ces deux matières s'inscrirent immédiatement. Après quelques mois d'attente et vingt-quatre heures de car, les membres les plus prestigieuses des pintades suicidaires arrivèrent dans la capitale de l'Italie. Défraîchies et la bouche sèche.

 

  Le premier jour, ils décidèrent de faire une petite marche, histoire de se remettre de la fatigue du car. Les professeurs qui avaient mis en place cette promenade oublièrent cependant un détail (qui peut toutefois être fatal) : les femmes savent faire deux choses en même temps.

 

  Le lendemain, ils projettèrent une visite de l'ancienne agora de Rome où ils pique-niquèrent parmi les vieilles pierres. L'après-midi, ils finirent leur visite et décidèrent de poursuivre par le Colisée.

 

  Une fois entrés dans le vaste bâtiment, les professeurs tentèrent tant bien que mal de justifier leur salaire. En vain. Il fut convenu d'un quartier libre.

 

  Anne et Anne firent le tour avec Jacques-Henri, qui leur parla des romains, de leur civilisation, qui était puissante, forte, moderne pour son époque... Les romains étaient civilisés, propres, sympathiques quand il le fallait, intransigeants à d'autres...

 

  -Ouais, ouais, en clair, ils étaient aussi intelligents que toi et moi. La seule différence est qu'ils n'avaient pas de portable, je me trompe ?

 

  Elles l'abandonnèrent rapidement pour aller au toilettes. En sortant, il n'y avait plus personne. La voix d'une sympathique secrétaire, blonde, sûrement, baragouinait quelque chose en italien au micro.

 

  -Un gamin a du se perdre. Ils appellent ses parents au micro pour qu'ils le rejoignent à l'accueil.

 

  Pour rendre la visite plus attractive, elles sautèrent les barrières pour aller voir le vrai Colisée. Celui qu'on ne voulait pas montrer.

 

  -Oh, regarde ! La salle des tortures !

 

 

  On retrouva le lendemain matin leurs corps parmi les décombres de ce qui fut un chantier de restauration.

 

  Quand la grand-mère revint de la cuisine, elle hurla et fit tomber les petits gâteaux.

 



05/12/2009
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